Fragments d’hommes : les dernières !!!

Par Ingmar Bergmann  pour Carré Or TV

Trois fois l’humanité !

Après les « Fragments de Femmes », qui nous avaient beaucoup touchés, il y a quelques années, la Fabrique des Anges nous invite, aujourd’hui, à découvrir ces nouveaux « Fragments d’Hommes », grâce à la plume de Fabien Le Mouël et à la mise en scène de François Rimbau, un duo artistique qu’on ne présente plus et qui a fait ses preuves grâce à une amitié de nombreuses années.

On vient au théâtre, on s’assoit, on ferme les yeux et, comme un enfant qui s’endort en écoutant l’histoire, on écoute un spectacle qui n’a rien de spectaculaire.

Trois hommes sont sur la scène et se confient sur tous les sujets qui leur tiennent à cœur et sont, le plus souvent, essentiels.

Ils sont interprétés par Harold Crouzet, Fabien Le Mouël et Florian Velasco, qui partagent avec nous leurs doutes, leurs hésitations et les difficultés qu’ils connaissent, relativement à l’influence des discours familiaux et des préjugés ancestraux, au plaisir, à l’amour, aux animaux de compagnie, à la rupture amoureuse, aux belles-mères, à la lassitude dans le couple ou, encore : à la routine.

Si vous aimez : les licornes en train de s’envoyer en l’air, les relations à distance, la poursuite de la perle rare, les relations platoniques, la psychanalyse, les larmes de crocodile, l’amour toute la nuit, être sur le fil, les promesses, nager en eau trouble, les chaussures rouges, les magiciens, les contes de fées, les boomerangs, l’été, le soleil, la plage, Palavas-les-Flots, les pauses-déjeuner, les détours par le parking en bonne compagnie, les taxis, la Place Vendôme, le whisky, le silence, les hommes qui pleurent, les émotions, les enfants, la famille, les signes extérieurs de richesse, les bonbons de toutes les couleurs, les sentiments, les poneys, le plaisir, le sport, les protéines, les loukoums, les maisons avec une barrière blanche et un chien, les magazines masculins, la perfection, l’émancipation, la norme, les valeurs chrétiennes, le paradis, Mère Teresa, l’Abbé Pierre, Dieu, les emmerdes, Allah, le Bouddha, les craquements irréguliers des planches, la lumière, la nuit, les insomniaques, les noctambules, William Shakespeare, les étudiants en art, les passionnés, la vocation, la carrière, la réussite, le facteur-chance, la lassitude, la flamme de la passion, le réalisme, les rêves de réussite, les compromis, les factures, le devant de la scène, le jeu, le chant, la danse, le spectacle, les bars miteux, les regards qui se posent sur vous, les faux pas, le vacillement, les garçons un peu particuliers, la question du « pourquoi » ou du « comment », les séquelles de la petite enfance ou ce genre de conneries, les garçons de l’après-midi, les cinq-à-sept, les jambes en l’air, les petites morts et les logements de vacances, allez voir ce spectacle.

Instantanés masculins !

Si vous aimez : les femmes, les hommes, les flatteurs, le baume au cœur, les éclats de verre, les garçons du matin, du midi, du soir et de la nuit, la virilité, le dictionnaire, les attributs physiques, les cheveux longs, le maquillage, les couilles molles, les peureux, les courageux, les qualités et les défauts, les erreurs passées, les braves, l’éducation, les rendez-vous, les touristes, les terrasses, les sujets de discussion, les mains qui s’empoignent, la carotte pour faire avancer l’âne, les illusions, l’insatisfaction phallique, les prétextes fallacieux, les producteurs, les reproducteurs, les envies pressantes de baiser, les banalités, les politesses, les rencontres, les négociations serrées, l’eau de Cologne, le Réseau Express Régional, le champagne, la boîte-à-frissons, les jus de fruits, les grands-mères, les slips propres, la lessive du vendredi, la timidité, l’observation, la verbalisation, l’entrée en primaire, les jeux d’enfants, Jean-Paul Sartre, les bousculades, les singularités, les gagnants, les victimes, l’amour, le désamour, la prise de poids, la disparition, la prison dorée, la dépendance alimentaire, les pensées sombres, les cercles vicieux, les expériences communes, les phobies, le harcèlement, les blessures physiques, les blessures de l’âme, les lundis banals, le quotidien artistique, la précipitation, le carrelage froid du métro, la pâte-à-modeler, le libre-service, la rigidité non consentie, la survie, les menaces au loin, le consentement, les menaces, les insultes, l’angoisse, la peur, l’envie de rentrer, l’oubli, la culpabilité, la honte, l’agression sexuelle, les commentaires, les putes, la résistance et les compliments, allez voir ce spectacle.

Si vous aimez : les enfants capricieux, le cul des autres, les histoires sans lendemain, la consommation, l’échange, l’égoïsme, l’écoute, la réciprocité, les restaurants, la complicité, les séducteurs, le célibat, les amitiés naissantes, les amours avortées, la sexualité, le couple à trois, la soumission, le désir, l’absence de désir, la dépendance, le désir de connaître, la soif d’expérimenter, le « trop » ou le « pas assez », les différents spectres existant, le temps perdu, les petites cases, les petites boîtes, les petits cercueils, la compréhension sociale, la vie, les rencontres, les expériences, les situations définitives, le petit-déjeuner, les tartines, les fous rires, l’arrivée du printemps, le ciel qui vire au gris, le monde moderne, les serpents qui se mordent la queue, la jeune génération, l’arrivée d’un bébé dans un foyer, les profondeurs les plus abyssales, les placentas, les forceps, le fruit de l’amour, les dépenses, la stérilité, l’ingratitude, les magnifiques fêtes d’anniversaire, la violence de la société, les incertitudes, les névroses, le laisser-faire, les épreuves, les cœurs de pierre, les injustices, la manipulation, les victimes, les recommencements, la table rase du passé, les avenirs meilleurs, les animaux à l’agonie, l’empathie, l’intérêt personnel, l’intérêt commun, le cynisme, la corruption, l’injustice, les sacrifices, les embûches, l’intégrité, la destruction, l’humanité, l’humanité et l’humanité, allez voir ce spectacle.

Si vous n’aimez pas ou si vous vous posez des questions sur l’existence humaine, malmenée par la violence de la société car vous n’êtes pas habités par la certitude, aucune hésitation : courrez voir ce spectacle, entre amis ou en famille, y compris avec de jeunes adultes et faites-nous part de vos impressions.

Dernières dates 27 et 28 aout 2022 – cliquez ici