Artistes :
Didier Bourdon, Audrey Fleurot, Dominique Pinon, Jérôme Anger, Guillaume Briat, Didier Brice, Clotilde Daniault, Grégory Quidel, Bernadette Le Saché, Jennie-Anne Walker
A l’affiche :
Jusqu’au 9 novembre 2019
Lieu :
Théâtre du Gymnase
38, boulevard de Bonne Nouvelle
75009 PARIS
Par Stanislas pour Carré Or TV
Une belle réussite !
Didier Bourdon, Audrey Fleurot et Dominique Pinont sur la scène du Théâtre du Gymnase dans « JO », la pièce de l’américain Coppel dont a été tiré le film éponyme de Jean Girault en 1971 avec Louis de Funès, Claude Gensac et Bernard Blier.
Victime d’un maitre chanteur, Didier Bourdon, dans le rôle d’Antoine, auteur de théâtre de boulevard, se décide à commettre un crime. Il se documente, prépare son coup. Pour cacher son jeu, il fait croire qu’il change de registre et se met à l’écriture d’une pièce policière.
Audrey Fleurot, dans le rôle de Sylvie, sa femme comédienne, est aux anges. Elle va pouvoir montrer l’étendue de son registre. Seulement, elle n’est pas adepte du jeu intériorisé.
Une série de déconvenances comme l’arrivée d’une sculpture immonde dans le jardin, une belle mère collante, des visites impromptues, vont finir par commettre le scénario du crime parfait inspiré par Antoine.
Le voici sur les bras un cadavre à dissimuler de toute cette agitation et surtout de l’inspecteur Ducros, interprété remarquablement par Dominique Pinont, venu parce qu’on a retrouvé non loin de là un certain Jo assassiné. Mais alors, qui Antoine a-t-il pu tuer ?
Didier Bourdon incarne à la perfection le rôle d’Antoine, il donne son souffle et son énergie avec assurance pour sortir son couple de l’ornière.
La distribution est remarquable. Il y a des personnages hauts en couleurs comme l’ami avocat joué par Jérôme Anger. Il y a aussi l’excentrique belle mère jouée par comique Bernadette le Saclé. Didier Brice, il n’est pas sans reste dans le rôle du maçon. Jennie-Anne Walker joue un agent immobilier à l’accent jubilatoire, ses passages en compagnie de ses clients qui veulent visiter pensent-ils une banale demeure, sont des moments d’anthologie.
L’adaptation de cette pièce, forte réussite est signée Benjamin Gaillard.
On a beaucoup apprécié les superbes décors de Jean Hass, un habitué dans ce domaine.
Jo est une très belle réussite dans une farce délirante. Du très beau travail, chapeau !
Un coup de cœur théâtral.