Les Choristes aux Folies Bergère

Par Françoise pour Carré Or TV

On retrouve l’esprit du film !

Merveilleuse comédie musicale  réalisée dans le respect du film.

C’est un véritable enchantement du début jusqu’à la fin. L’émotion est bien au rendez-vous.

Les voix pures et cristallines de ces enfants  insouciants , devenus pour l’occasion choristes, sonnent directement dans nos cœurs.

La scène ne change en rien cette candeur innée que l’on trouve chez ces enfants. Leur  jeu est naturel, c’est ce qui les rend encore plus émouvants.

Le premier tableau d’ouverture présente deux aspects : humoristique par l’interprétation et grandiose par la musique.

Un pari relevé et réussi par Christophe Barratier

Mathieu, le professeur de musique, apparaît seul sur scène devant le rideau de scène,  en qualité de chef d’orchestre et il accompagne de ses gestes exagérés la magnifique musique qui déjà nous donne un aperçu de ce qui va suivre.

Il se trouvera projeté en tant que pion,  dans l’ambiance difficile d’un internat d’enfants difficiles dont il devra subir la discipline très rigoureuse, sous les ordres d’un directeur d’établissement aux exigences excessives.

Les enfants sont bluffant !

Passant De l’extérieur à l’intérieur de l’établissement scolaire et vis versa , le décor est une réalisation saisissante de réalisme. Les tableaux se succèdent presque comme sur un écran de cinéma grâce à l’ingéniosité du créateur et à la mobilité du décor. Nous profitons de la variété des différents tableaux selon la situation et de la chaleur propre aux scènes théâtrales grace à la proximité des acteurs.

Tous les ingrédients sont réunis pour nous combler : chœur d’enfants, jeux précis des acteurs, décors sublimes.

La reconstitution de l’école qui brûle

est impressionnante de réalisme !

Les personnages principaux :

Bernard Farcy « Rachin « dans le rôle du directeur intransigeant est parfait.

Jean-Louis Barcelona « Clément Mathieu » dans le rôle du pion est la copie presque conforme de Gérard Jugnot

Victor Leblond dans le rôle du mauvais garçon est lui aussi excellent.

Aude Candela « Violette Morhange » dans le rôle de la maman d’élève , est bien à sa place.

Jean Pierre Clami « Père Maxence » nous donne l’impression d’être habité par son personnage

Sans oublier Pierre Zard « Professeur Langlois

Chacun apporte à la scène la qualité de son interprétation.

Ce Spectacle musical haut en couleurs, fort de vérité est devenu incontournable de nos soirées théâtrales parisiennes.

Extrait vidéo :