Artiste :
Jade Phan-Gia, Kamel Isker ou Eliott Lerner, Laurent Maurel, Ganchimeg Sandag, Bouzhigmaa Santaro, Cécilia Meltzer, Didier Simione
A l’affiche :
Jusqu’au 11 novembre 2017
Lieu :
Théâtre la Bruyère
5, rue La Bruyère
75009 PARIS
Par Nathaly pour Carré Or TV
La rencontre de Marco Polo et du futur Empereur de Chine
« Celui qu’on dit se laver avec le sang des hommes »
Sur la scène du théâtre La Bruyère, un lit recouvert d’une peau de bête.
Nous découvrons Kublain Khan, le grand souverain mongol et sa quatrième épouse, celle qu’il nomme « ma petite hirondelle » (« Danse pour moi ! »). Le grand Khan, sanguinaire guerrier, qui est malade, prône la mixité des peuples et le libre passage des étrangers aux frontières.
Marco Polo (un italien, chrétien blanc qui sait parler la langue de Khan, qui a été élevé dans un orphelinat et qui a longtemps cru son père Niccolò mort), a alors 20 ans, il a traversé les steppes, le désert de Gobi, pour arriver face au Grand Khan, l’Empereur qui a posé la première pierre de le Chine moderne.
« Ici, tout est grand »
Marco Polo tombe fou amoureux
de la 4ème épouse du souverain mongol
Marco Polo devient conseiller du Prince et tombe rapidement éperdument amoureux de la 4ème femme du souverain.
Même s’il n’est pas le premier Européen à atteindre la Chine, Marco Polo écrira à son retour en Italie le « Livre des Merveilles » (ayant pour devise : « Qui ne l’a pas vu ne pourrait le croire »), récit qui influencera Christophe Colomb et d’autres voyageurs et qui fit connaître l’Asie à travers l’Europe.
Un spectacle fascinant, autant théâtral que musical,
et littéralement fantasmagorique
Après le succès des «Cavaliers », de Joseph Kessel (Molière 2016 du Théâtre Privé), Eric Bouvron (qui a écrit et mis en scène ce « Marco Polo et l’hirondelle de Khan ») nous emmène en Mongolie et en Chine. Une histoire où la musique, le chant lyrique et le texte s’entremêlent pour solliciter l’imaginaire du spectateur.
Les tableaux alternent ainsi scènes, chants, musique, costumes, les voyages mentaux à travers les sons, les images et les émotions.
Les acteurs sont tous fascinants et habités par leurs rôles :
Laurent MAUREL est le grand souverain mongol Kubilai Khan. Cet acteur charismatique reste inoubliable pour son rôle dans « Le portrait de Dorian Gray », mis en scène par Thomas Le Douarec.
Kamel ISKER est Marco Polo. Il reste aussi le pétillant Scapin électrisant le Théâtre Saint-Georges.
Jade PHAN-GIA, est la femme tatouée, quatrième femme du Khan. On se souvient de son sublime visage de ministre dans la série « Baron Noir ».
Mais la magie de ce « Marco Polo et l’hirondelle de Khan », ne serait rien sans les apparitions, les mélopées, les chants de Cécile Meltzer, chanteuse lyrique, et des deux musiciennes et chanteuses mongoles, Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro, qui assurent l’accompagnement musical, le tout orchestré par, Didier Simione, ingénieur du son qui distille derrière sa console sonorités et vibrations célestes.
Ce « Marco Polo et l’hirondelle de Khan », au Théâtre La Bruyère, est une fabuleuse invitation au voyage et à la réflexion.
Un célèbre proverbe mongol affirme « La porte fermée, on est khan dans son royaume ». Refermez derrière vous la porte du Théâtre La Bruyère, évasion et extase garanties !